Comment devient-on moniale ?
Devenir moniale
Etre saisie par l’amour du Christ, désirer, donner toute sa vie – et toute la vie ! – pour Dieu, tels sont les signes que ressent, d’une manière ou d’une autre, celle qui vient frapper un jour à la porte du monastère.
Au terme d’un riche parcours, inspiré par la Règle de Saint Benoit, et sagement réglé avec précision par l’Eglise, elle pourra, si elle persévère, prononcer librement les vœux de « stabilité, de conversion des mœurs et d‘obéissance », qui la consacreront pour toujours au Seigneur, et feront d’elle une moniale bénédictine.
La première étape de ce parcours est celle du discernement de la vocation : des retraites au monastère, à l’extérieur puis en clôture, permettent à une jeune fille désireuse de chercher Dieu dans la vie monastique, de découvrir cette vie et de se mettre dans une attitude d’écoute et d’accueil de la volonté de Dieu. Ainsi pourra mûrir, si l’appel se confirme, sa décision d’accomplir le premier pas : l’entrée au postulat !
La deuxième étape est celle de la probation qui comporte :
- un temps de postulat au cours duquel la candidate affine son discernement et s’initie progressivement aux éléments fondamentaux de la vie monastique et de la vie fraternelle. Si elle persévère, elle est admise au noviciat et reçoit l’habit bénédictin.
- un temps de noviciat au cours duquel la novice poursuit sa formation monastique et approfondit sa relation avec le Christ, se préparant à l’engagement de la profession temporaire.
L’étape de l’engagement se fait d’abord par l’émission des vœux temporaires au terme desquels la professe peut alors prononcer ses vœux perpétuels qui l’agrègent définitivement à la communauté.
Le temps de préparation à la profession est long et la formation qui vise à intégrer toutes les dimensions humaines et spirituelles de la personne se continue tout au long de notre vie.
Notre fidélité à l’engagement pris ne vient pas de nos propres forces, mais de cette certitude que Dieu en Jésus Christ fait route avec nous, qu’il s’est engagé à notre égard et que son don est sans aucune mesure avec notre propre don.